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4 juillet 2023 2 04 /07 /juillet /2023 14:19

-----  U.G.C. CINE CITE PARIS 19  -----
----------------  SALLE 6  ----------------

Lundi 3 juillet 2023, 19h15
ASTEROID CITY de Wes Anderson

 

                Allez, c’est la fête de le cinéma (comme diraient les poètes humoristes), profitons-en pour découvrir ce plexe qui pratique des tarifs prohibitifs. 14,20 euros le tarif plein en temps normal !!! Et, bien sûr, il y a une taxe à rajouter en cas de diffusion 3D. On appelle cela un supplément, pour faire diversion. A part cela, c’est 6 euros pour un Magnum avec une bouteille d’eau !!! Evidemment, fête ou pas fête, le lieu est désert. Un sentiment de désolation encore plus prononcé par l’immensité du lieu. Hall démesuré avec grand espace café où même les personnes extérieures peuvent venir se poser. Les sièges n’ont pourtant pas l’air très confortables. Un labyrinthe de cordons de sécurité dévore le milieu de ce hall. Il est censé organiser les files d’attente jusqu’au caisses. Mais manifestement il ne sert à rien puisque l’absence de clients nous permet d’aller directement aux caisses. Là, un jeune homme très cordial et un peu trop enjoué nous remet un ticket très fin et d’une laideur absolue qui nous permettra d’accéder à la salle correspondante. Mais tout d’abord, il faudra le faire valider par la jeune femme qui se présente devant le dédale des salles. Notons que cette chaîne continue à pratiquer la politique faussement premium et quelque peu imbécile du choix de la place. Et comme je suis particulièrement taquin, j’adore ce moment-là :

 

- A quelle place souhaitez-vous vous installer ?

MAYDRICK prend tout son temps et scrute attentivement le plan de la salle qui lui est présenté sur l’écran du guichet. Lente réflexion pour choisir la meilleure place. Ses pensées se feraient presque entendre :

- Attention, il ne faut pas se tromper. Il ne s’agit pas de se lever en pleine séance pour changer de place et gêner par la même occasion ceux qui sont bien installés. Là, ce serait trop près. Là c’est trop excentré. Là, ce serait trop évident. Là c’est bien au milieu, mais c’est entre deux couples. Je ne vais jamais aux toilettes pendant un film, mais si je me mets là je vais m’interdire d’y aller pour ne pas les déranger, et forcément, j’aurais très envie d’y aller. Là, ce serait pas mal, mais il y a quelqu’un juste devant. C’est rageant !

- Excusez-moi, jeune homme. On y voit bien à cette place ?

- On y voit bien partout dans cette salle, monsieur.

- Comment vous le savez ? Vous avez essayé toutes les places ?

- Euh… Non, mais je peux vous ass…

- C’est bien ce que je pensais.

A ce moment-là, je lis nettement sur son visage que mon travail de sape vient d’entamer son côté enjoué. Et c’est alors qu’arrive ce qui n’arrive jamais : il décide de me tenir tête par une répartie très bien sentie :

- Vous savez, je ne goûte pas non plus toutes les glaces que je vends pour savoir si elles sont bonnes.

Je suis mystifié.

Je déteste faire cela, mais je suis obligé de sortir le grand jeu. D’habitude je ne fais cela que quand je suis payé pour le faire, mais tant pis, il l’a bien cherché : je vais user de mes talents de comédien. N’étant pas très reconnu dans cette profession, c’est un gros risque que je prends. Néanmoins, je relève très lentement mes yeux vers lui. J’essaie de lui donner du regard profond et inquisiteur. J’approche très théâtralement mon visage au plus près du sien, puis je surarticule :

- Je vais prendre le D10 et j’irai m’asseoir en C4.
 

Avec ses grandes baies vitrées, ce lieu est très lumineux, très aéré. C’est très agréable d’y déambuler mais nous ne sommes clairement pas venus pour cela. D’autant que cet endroit décharné n’invite clairement pas à la convivialité. C’est sans âme, sans personnalité, sans charme. Aseptisé, consensuel, morne. Un manque criant de vie (et pas uniquement de présence humaine). Il y a quand même quelques affiches de films en format horizontal. Mais c’est trop peu pour donner envie. Ils ont tout de même eu la décence de ne pas abuser des écrans LED. Une grande impression de tristesse émane de ce plexe décharné.
 

Ce plexe renferme 14 salles et c’est la numéro 6 qui nous est attribuée. Elle n’est pas forcément bien indiquée. Mais tout en la cherchant, nous pouvons remarquer que le lieu est plutôt bien tenu. Un seul pop-corn trouvé sur le sol. Probablement tombé il y a quelques secondes. Mais cette propreté ne serait-elle pas plutôt le fait de la raréfaction des spectateurs ? Je sais pas vous, mais moi le mystère reste entier…
 

Nous rentrons sur le côté droit de la salle 6, par le fond. Mais, chose étrange, il faut longer tout ce côté et se retrouver au niveau des premiers fauteuils pour accéder aux rangées. Bizarrerie topographique qui aurait pu nous être épargnée par quelques escaliers à gravir pour nous faire arriver vraiment par le fond de la salle. Parfois, il suffit d’un rien pour éviter les mauvais points.<
 

La salle n’a rien d’exceptionnel. Nous retrouvons les fameux strapontins U.G.C. très (trop ?) moelleux, avec leur dossier en bois en deux morceaux. Personnellement, je n’en suis pas très fan. Je préfère Pathé qui propose de vrais fauteuils. La forme arrondie ne me convient pas non plus. Mais, attention, c’est loin d’être inconfortable. C’est vraiment une question de goût. En tout cas, pas de souci de dénivelé ni de grandes jambes. En revanche, vous ne pourrez rien faire pour les deux blocs de sécurité bien trop visibles, chacun d’un côté de l’écran. Soupir.
 

Bel écran. Belles dimensions. Aucun défaut décelé. Allez vous asseoir le plus au milieu possible, si vous ne voulez pas être gênés par les petites diodes des marches. La qualité de la projection est au rendez-vous. Toutes ces gros plexes misent sur le maximum de confort technologique, c’est la politique du parc d’attractions.
 

Le niveau sonore est clairement en-dessous lors des bandes-annonces. Ils le relèvent pour le film, mais légèrement. J’aurais bien aimé un poil plus, mais ce n’est qu’un point de détail. A noter aussi que les graves sont un peu plus poussés que d’habitude, ce qui est toujours bien vu.
 

Comme de bien entendu, les lumières se rallument pendant le générique de fin. Ce ne sont même pas 20 personnes (la salle compte une centaine de places) qui se sentent obligées de sortir. Et comble du comble, un employé rentre avec son balai et son sac poubelle alors que le générique n’est pas terminé ! Il ose même nous parler : « Vous étiez de la projection précédente ? » Quel manque de savoir-vivre !

 


 

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