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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 17:18

------  U.G.C. MONTPARNASSE  ------
---------------  SALLE 1  ---------------

Lundi 8 janvier 2018, 17h45
TOUT LA-HAUT de Serge Hazanavicius

 

                De grandes affiches horizontales sur toile ornent encore la devanture de ce plexe. L’extérieur a autant de classe que l’intérieur en manque. Impersonnel, inaccueillant, sans charme.
 

Dans le hall, les cordons de sécurité prennent toute la place. Peu de bétail à cette heure-ci. Ce qui nous permet d’arriver directement aux caisses, même si seulement une sur deux est ouverte. La jeune fille est tout sourire, ravi de rendre service. Je comprends au détour d’une discussion avec sa supérieure qu’elle est toute nouvelle. Son dévouement fait plaisir à voir.
 

Pour aller vers la salle 1, il faut prendre tout de suite à droite, ce qui est une aubaine car, de l’autre côté, c’est le passage obligé devant le stand à caries qui éblouie de ses couleurs immondes.
 

Pour les toilettes, il faut prendre encore à droite et descendre un escalier. Si j’ai bien tout compris il y a comme un gros obstacle pour les personnes handicapées. A l’intérieur, ce n’est pas pire qu’ailleurs. Toilettes tout en profondeur, pas franchement clean, pas franchement moderne, tout à l’image du plexe.
 

Devant la porte de la salle 1, un tout petit espace fait office de salle d’attente. Y traînent 4 fauteuils en sky marron, visiblement très usés par le temps qui passe.
 

Nous avions déjà visité ce plexe et plus particulièrement la salle 7. A dire vrai, rien ne semble avoir véritablement changé depuis ce temps, et la salle 1 nous donne à revivre une expérience proche de la précédente.
 

Cette salle est une honte pour une projection cinématographique digne de cette appellation ! D’abord, nous sommes très mal installés. Les sièges sont branlants et leur assise n’est absolument pas confortable. Trop sèche, trop usée. La salle renferme environ 110 places et a peiné à recevoir une petite quinzaine de personnes. Autant dire que le choix des places fut aisé, mais lors d’une grosse affluence, le faible dénivelé de la salle vous exposera à une gêne conséquente si une personne trop grande s’assied devant vous.
 

Une abominable soufflerie (le chauffage ?) se fait entendre de façon permanente et vraiment trop bruyante pour ne pas l’oublier. Et ce pendant tout le film !
 

Les blocs lumineux ne sont pas en reste. Ce sont les plus gros et les plus lumineux qu’il nous ait été donné de voir. Le premier provient de la porte par laquelle nous sommes entrés, c’est-à-dire sur notre gauche, au niveau des 3-4 derniers rangs. Et l’autre se trouve sur le mur face à nous. Oui, oui, de face, à côté de l’écran. Il indique la sortie de secours. En clair : vous regardez l’écran, et face à vous, sur la gauche, un énorme bloc lumineux irradie tout au long du film. C’est aberrant ! En y réfléchissant, nous avons l’impression qu’autrefois l’écran était beaucoup plus grand et occupait tout le pan du mur. Mais, avec les nouvelles normes de sécurité, U.G.C. n’a pas trouvé d’autre endroit où creuser une porte que sur ce mur, ce qui les a obligés à réduire la taille de l’écran. Du coup, celui-ci paraît vraiment trop petit lorsque nous sommes placés dans les rangs du fond. Et encore, il y avait 4 rangées de fauteuils derrière nous ! Veillez donc à vous placer dans les premiers rangs si par malchance vous décidez de venir dans ce plexe. Comme l’écran est surélevé, vous aurez en plus la joie de regarder l’écran la tête penchée en arrière. Au moins, les dossiers sont assez grands pour cela.
 

Sur l’écran, l’image est épouvantable. La luminosité est aux abonnés absents. Certains visages se distinguent mal dans les scènes sombres. Aux trois quarts gauche de l’écran, une zone verticale semble plus surexposée que le reste, comme si un petit projecteur pointait dessus. Et cela se remarque d’autant plus que l’image est régulièrement blanche à cause de la neige qui est souvent de la partie dans ce genre de film. Le volume sonore est terriblement faiblard. Pendant les bandes-annonces il faut même tendre l’oreille ! Le son est sans spatialisation, sans ampleur, sans relief.
 

Il ne vous semblera donc pas incohérent d’apprendre que les lumières de la salle se rallument brutalement dès la première seconde de générique, et tant pis pour ceux qui comptaient apprécier les dernières images du générique.
 

Quand de nombreuses salles offrent des qualités de projection sensationnelles, il est aujourd’hui anachronique de fréquenter l’U.G.C. Montparnasse où tout critère de qualité ne semble pas être la préoccupation première de la direction. Nous sommes encore ici au Moyen-Age. Et qu’on ne nous fasse pas croire qu’il n’y a pas d’argent pour de la rénovation ou pour engager des techniciens compétents. Un plexe à éviter.

 


 

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