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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 22:51

-----------  CINEMAS STUDIO  -----------
----------------  SALLE 4  ----------------

Mardi 23 mai 2023, 16h45
SHOWING UP de Kelly Reichardt

 

                Les Cinémas Studio est un plexe de 7 salles d’art et d’essai associatives. Il est assez bien dissimulé car son entrée ne donne pas directement dans la rue. Son enseigne discrète aussi est une marque de son humilité. Car, bizarrement, il s’agit d’un complexe à taille humaine. Un peu à l’image de ce que sont les Sept Parnassiens.
 

Son agencement est atypique. Nous arrivons sous une sorte de porche très utile lorsqu’il pleut. A notre gauche, l’entrée du plexe avec les caisses. Les cordons de sécurité sont de sortie sans que l’on sache très bien ce qu’ils délimitent, ni où il faut se rendre pour aller à une des deux caisses ouvertes. Deux caisses, oui, pour si peu de monde, là où un plexe parisien n’en aurait rendu qu’une seule de fonctionnelle. Si vous ressortez de ce hall, vous repassez sous le porche, et en face se trouvent les salles 3 et 7. Le hall, lui, donne accès au réseau des autres salles.
 

Le hall est chaleureux. Des affiches de films en papier. De la documentation. De l’espace. Pas mal d’informations. Cela reste un peu chargé visuellement, et pas forcément très appréhendable pour les non-initiés, mais la déco s’intéresse au cinéma et aux films, c’est ce qui importe. Atmosphère de proximité, lumières non excessives, stand à sucreries qui ne m’a pas sauté aux yeux, hall non bruyant, public agréablement jovial et volubile. Quelque chose de bon enfant et de passionné se dégage de tout cela. Ce n’est pas très original, tout est un peu utilitaire, mais le lieu raconte son dévouement au principe de plaisir. Chouette !
 

La dame de la caisse est très souriante, très agréable, très serviable. Elle me remet mon sésame moyennant 7 euros et 20 cents, ce qui est déjà trop (le tarif normal est à 9,50 euros). Au dos, du précieux : une petite publicité pour une soirée avec plein de films du patrimoine, organisée par le plexe le 3 juin prochain.
 

Un homme qui surgit tout à coup me déchire mon billet avant d’entrer dans la salle. Ce n’est pas des manières de faire ! Je le laisse faire, ça l’amuse. Puisque c’est comme ça, je rentre dans la salle sans l’autorisation de personne et je m’installe où je veux !
 

Bon, autant le dire tout de suite, la salle n’est clairement pas à la hauteur de nos attentes. Elle semble poussiéreuse, à l’image de ces quelques fils de toiles d’araignées qui ornent les murs. C’est dommage car les sols semblent plutôt bien entretenus : aucun déchet par terre.
 

Cette salle 4 s’étire en profondeur et l’écran s’installe sur toute sa largeur. En dessous de lui, une sorte de promontoire foireux recouvert de moquette grisâtre enlaidit considérablement la salle. Au milieu, une sortie de secours a été emménagée (clairement le lieu ne devait pas être comme cela avant les nouvelles normes de sécurité), et elle est surplombée par un bloc lumineux qui indique que tout se termine là. Donc, si vous avez bien suivi, un bloc lumineux se trouve juste en-dessous de l’écran, en son milieu. Belle trouvaille ! En fin de séance, les lumières ne se rallumeront pas dans la salle avant la fin du générique (c’est déjà ça !), mais une inscription lumineuse viendra griffer le promontoire, nous indiquant la sortie à l’aide d’une flèche démesurée. Possible aussi d’avoir une personne qui nous tient par la main pour traverser la rue ?
 

La projection se déroule sans accroc. 7 minutes de bandes-annonces, c’est amplement suffisant, et le film démarre. L’image manque un peu d’éclat, le son de modelé. Rien d’extraordinaire sous ces cieux. Rien d’infamant non plus. Le public se tient bien sur des strapontins dont l’assise est un peu usée. On sent légèrement le bois sous le moelleux de la mousse. Le dossier est assez haut pour que nous puissions appuyer la tête en arrière. Ce faisant nous entendons un bruit suspect, comme si le dossier était rembourré de feuilles en plastique. Et chaque fois que nous appuyons notre tête c’est comme si l’on froissait ces feuilles.
 

A la sortie (par-dessous l’écran, donc), des portes donnent sur un couloir peu long. Ils ont eu la bonne idée de recouvrir intégralement les murs d’affiches de cinéma de différentes tailles. Cela change de ces plexes qui ont des sorties immondes, décharnées, quelque peu sordides et flippantes. Ici, on se prendrait volontiers au jeu d’y rester plus que de raison pour y déceler quelques pépites. Comme quoi, pour donner un peu de vie à un lieu, il suffit d’un rien.

 


 

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