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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 00:32

-----------  U.G.C. GEORGE V  -----------
---------------  SALLE 9  ---------------

Dimanche 6 janvier 2019, 16h45
REMI - SANS FAMILLE d'Antoine Blossier

 

                Ce plexe n’est pas un plexe. C’est un couloir. Situé sur les Champs-Elysées, quasiment au niveau de l’Arc de Triomphe, nous entrons par un hall immense, ouvert aux quatre vents, et qui ne sert à rien. Tout au bout, des portes d’entrée donnent accès à un couloir qui, si nous le longeons, mène directement à une caisse où il nous faut demander nos billets. Vous l’aurez compris, en cas d’affluence ce couloir devient la fille d’attente. Au moins, tout le monde est au sec !
 

Au niveau de la caisse, c’est le règne des cordons de sécurité, qui permettent au couloir de se diviser en deux pour séparer ceux qui attendent leurs tickets et ceux qui sortent des salles. C’est sûr que si vous n’aimez pas la promiscuité ou que vous vous êtes légèrement claustrophobe, le Grand Rex vous manquera un peu.
 

Directement derrière la caisse, les entrées des salles 3 et 6 se laissent apercevoir. Et déjà des spectateurs s’agglutinent devant l’entrée de l’une d’elle. Ils n’ont pas d’autre endroit pour patienter. Il faut dire que le manque de place se fait cruellement sentir ici. Ce plexe en forme de couloir n’a que la place d’abriter une caisse et sa caissière minimalement sympathique, elle aussi plus qu’à l’étroit. Les autres employés viennent également s’y presser, et puis, de toute façon, c’est le seul endroit pour déchirer les billets.
 

L’U.G.C. George V est le premier plexe où j’ai mis les pieds quand j’ai débarqué à Paris, il y a maintenant plus de 20 ans. Je ne sais pas trop pourquoi mais je m’en souviens très très bien. Il y a des séances comme ça qui vous marquent. Je me rappelle parfaitement du (pas trop bon) film que j’avais vu, je me rappelle également que je connaissais très bien une des ouvreuses et qu’elle m’avait fait rentrer gratuitement, et je me rappelle aussi fort bien de l’agencement et de l’ambiance qui y régnait. Eh bien, le moins que l’on puisse dire c’est que le temps semble s’être arrêté puisque je le retrouve de manière aussi semblable qu’il subsistait dans mon souvenir. Forcément, il paraît un peu défraichi. Un petit coup de peinture ne serait pas superfétatoire. Quelques coussins craquelés gagneraient à être changés. Une déco en rapport avec le cinéma serait la bienvenue, au lieu d’avoir un espace seulement utilitaire et informatif.
 

Bon, voilà que nous avons nos billets en poche mais nous ne pourrons pas voir le film ici. Ah, tiens ?! Il m’avait complètement échappé que ce plexe a deux entrées. Il va nous falloir ressortir sur les Champs-Elysées et prendre à droite après un restaurant de je ne sais plus trop quelle enseigne, pour descendre quelques marches et nous retrouver face à une autre caisse. A sa droite : un couloir d’où sortent ceux qui ont fini leur séance. A sa gauche : un autre couloir qui dispatche plusieurs salles. Pour accéder à la nôtre, il faut se faire déchirer le billet par un monsieur qui pourrait être notre oncle où notre cousin puisqu’il est habillé en civil, et ensuite prendre tout de suite à gauche pour tomber sur un autre couloir (encore !) qui nous mène tout au bout au bout au bout à la salle 9 !
 

S’il est vrai que l’ensemble de ce plexe renvoie directement aux couleurs fanées des années 70, l’intérieur de la salle, lui, évoque plus les années 80. Et notamment ces fameux strapontins trop moelleux aux dossiers avec revers boisé. Par ailleurs, le plafond semble avoir vécu plusieurs dégâts des eaux sans qu’aucune rénovation ne les ait effacés.
 

Toute en longueur, cette salle 9 contient environ 80 places et la séance était quasiment complète ce jour-là. Nous pouvions noter pas mal d’enfants, mais aucun n’a perturbé la projection. Les personnes âgées peuvent en prendre de la graine !
 

De dimension tout à fait correcte, l’écran manque terriblement de luminosité. Le contraste est aussi à revoir. Il faut tout de même mentionner que les premiers rangs sont sûrement à privilégier pour bénéficier d’un bon confort de projection. Nous étions au septième rang et déjà l’écran nous semblait trop petit.
 

Le son est bon. Très bien agencé pour une salle qui s’étire.
 

L’espace pour les jambes est restreint et les dossiers ne sont pas suffisamment haut pour appuyer sa tête. Et puis, il faut aussi faire attention à la personne devant soi car il est très probable que l’on soit gêné par une tête un peu trop grande qui viendrait mordre sur le bas de l’image.
 

Une belle satisfaction vient de l’absence de bloc lumineux, ce qui confère une obscurité très agréable à celle salle. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact car il y a bien un bloc indiquant la sortie, mais cette sortie, et donc ce bloc, se trouvent dans un renfoncement sur la gauche, près de l’écran. Mais la luminosité de ce bloc se distingue à peine, sauf peut-être pour les premiers rangs.
 

Evidemment, les lumières se rallument dès l’amorce du générique de fin. Alors nous prenons cette sortie dont nous parlions, et nous revoilà dans un couloir ! Celui-là même qui nous mènera à la droite de la caisse, et dont je vous parlais précédemment.
 

L’U.G.C. George V est un plexe totalement atypique, qui vit surtout grâce à sa situation géographique privilégiée. Impossible de se sentir à l’aise et d’y déceler le moindre goût pour la passion ou l’amour du cinématographe, encore moins l’envie d’y faire se côtoyer une population qui partage ce même goût. Tout simplement un plexe conçu comme un attrape-touristes.

 


 

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