---------- PATHE PARNASSE ----------
--------------- SALLE 11 ---------------
Jeudi 29 décembre 2022, 19h50
L'OMBRA DI CARAVAGGIO de Michele Placido
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L’attraction majeure des plexes parisiens en ce mois de décembre 2022 est incontestablement le Pathé Parnasse, qui se targue d’être le premier plexe entièrement premium du groupe.
Le Pathé Parnasse c’est le nouveau nom du Gaumont Parnasse (côté Parnasse), qui s’est offert une rénovation digne de ce nom à force d’interpellations répétées en ce sens sur ce blog. Oui, oui, nous savons de source sûre qu’on nous entend, et aujourd’hui nous avons même la preuve qu’on nous écoute !
Alors, ni une ni deux, un verre de Tang vite englouti, un paquet de Big Red en poche, nous enfourchons notre fidèle destrier et nous rendons sans plus attendre dans ce plexe flambant neuf pour juger sur pièces.
Il faut dire que s’il est bien un plexe qui nécessitait une totale transformation, c’est bien celui-ci. Ce n’est pas pour rien qu’il squattait le fond de notre classement, reflétant nos propres aversions à chacune de nos venues.
Il y a là tellement de travail que la façade est encore en travaux. Et il est peu probable qu’elle laisse place à de superbes affiches papier. L’ampleur des travaux laisse plutôt penser que la firme y installe un énorme écran lumineux. Nous en reparlerons sûrement.
Ce qu’il faut savoir de ce plexe c’est que, malgré sa restauration, sa structure reste plus ou moins la même. L’énorme hall d’entrée est toujours là, mais il n’est plus obstrué par d’ignobles automates. Ces derniers ont été remplacés par des écrans tactiles posés de part et d’autre du hall, sur lequel chacun peut retirer ses billets. Ce qui signifie que les caisses ont tout bonnement disparu. Tout au bout du hall, il ne reste qu’un ersatz de comptoir où nous trouvons 3 personnes chargées de l’accueil. Il ne faut pas le dire, ces personnes ne sont pas censées délivrer de billets mais elles peuvent tout à fait le faire si elles sont de bonne composition. L’inconvénient avec ce système de bornes, c’est qu’en cas de problème il faut s’en sortir tout seul ou aller prévenir une de ces personnes à l’accueil. Nous ne passons pas plus de 5 minutes dans ce hall pour nous apercevoir que déjà deux interventions sont nécessaires. A qui profite le crime ?
Au bout de ce hall, se trouve donc l’accueil et, à sa droite, plusieurs portillons où il faut scanner son billet (un vulgaire ticket de caisse, soit dit en passant) pour que les portes s’ouvrent et nous donnent accès au réseau des 12 salles. (Cela fait un peu quai de la SNCF, ou entrée d’immeuble d’une grosse boite du CAC 40.) Aussitôt fait, nous voilà nez à nez avec un gigantesque écran LED 16/9ème voire plus, genre 2:60 ou même 2:90, si ce n’est du 2:150. Très bel objet qui ne sert qu’à diffuser des bandes-annonces, et qui dévoile la multiplication d’écrans LED qui foisonnent à l’intérieur. Avec ces images qui sursautent sans cesse, le lieu fait une croix sur une certaine quiétude. Pas de repos visuel ou de sérénité déambulatoire, vous êtes sans cesse sollicités.
Autres sollicitations permanentes : les friandises et les diverses boissons sucrées qui pullulent. Evidemment, vous pouvez en acheter à l’intérieur du réseau, mais n’oublions pas de mentionner leur surabondance dans le hall d’entrée. Tous ces produits sont en libre-service. A bien y regarder, ce n’est pas un hall, c’est une galerie marchande. Et tout est hors de prix. La bouteille de 50 centilitres de Volvic coûte 3 euros ! Et c’est là que nous abordons le versant le plus polémique : le Pathé Parnasse est un plexe pour les riches. C’est clairement la population visée. La place coûte 18 euros 50 !!! Et il vous faudra rajouter un supplément de 2 euros pour une séance en 3D. C’est délirant. Nous avons toujours martelé ici que les places de cinéma sont trop chères. Même la place la moins chère sur Paris ou la région parisienne est déjà trop chère. L’idée qui se cache derrière tout cela est que, petit à petit, les portes des plexes se ferment aux budgets les plus modestes, et maintenant aux classes moyennes. Eh bien, je vais vous dire, bien que cette vision soit insupportable, ils ont vu juste.
Ils ont raison d’un point de vue économique car l’espoir de revoir un jour des salles remplies est désormais une histoire ancienne. Il est loin le temps où les entrées ne valaient quasiment rien et que nous pouvions passer nos journées à l’intérieur d’un plexe sans perdre un mois de salaire. Mais cela avait aussi une contrepartie pas forcément des plus agréables puisque certaines salles pouvaient héberger des personnes qui gênaient régulièrement les séances. Aujourd’hui, les seules séances qui se prévalent de pouvoir remplir des salles sont de gros blockbusters annoncés (AVATAR : THE WAY OF WATER actuellement), et donc, proportionnellement au nombre de films qui sortent chaque année, ce ne sont que des phénomènes exceptionnels. Le constat est simple : depuis la Covid-19, le public ne se presse plus dans les salles. Les principaux groupes ne savent plus comment relancer l’attrait de leurs lieux. La principale raison avancée est que les plateformes ont supplanté les salles pour des abonnements mensuels coûtant aussi cher qu’une seule place de cinéma. S’il est probablement vrai que cela ait joué un rôle prépondérant, nous sommes plutôt perplexes quant à pointer le doigt uniquement sur ce phénomène. Il y a quelque chose de plus complexe qui se trame là-dessous, mais c’est une autre histoire, comme dirait le poète des années 80. En tout cas, pour revenir à ce qui nous occupe, ce que savent ces grands groupes c’est qu’il est impossible de faire payer des personnes qui ne sont plus là. Alors, pour compenser leur manque à gagner, il leur faut s’attaquer au portefeuille de ceux qui viennent encore. Or, si on leur demande de payer plus, il faut leur offrir quelque chose de plus. Et c’est ainsi que naquit le concept du « premium ».
Lorsque les premières annonces de ce cinéma premium furent faites, les premières réactions promettaient la fin de ce plexe, prévoyant que personne ne voudrait payer aussi cher. Mais il faut bien voir que toutes les personnes ne paient pas un tarif plein. Les deux tiers des spectateurs bénéficient d’un tarif réduit. Nous sommes là sur une fourchette qui reste élevée (de 9 euros 50 à 13 euros 50) mais loin des 18 euros 50 sans aucune réduction. Et par notre expérience du jour, force est de constater que ces tarifs sont loin d’être prohibitifs puisque notre salle était à moitié remplie, soit environ une trentaine de spectateurs (dont la plupart s’étaient armés de popcorn et autres saveurs sucrées).
Il est aussi possible de rétorquer qu’à court terme ce plexe va attirer un public curieux de vivre cette nouvelle expérience et qu’une fois le temps de la découverte envolé, les entrées vont se tasser. Il nous semble que, même si cela se produit, cela ne sera pas assez significatif pour créer la perte du lieu. A suivre.
Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est de se confronter à ce que recouvre la dénomination « premium ».
D’abord, ce qui saute aux yeux en arrivant dans ce plexe, c‘est l’impression de bien le connaître. La maison Pathé décline son look dans toutes ses franchises et ce sans grande imagination. Concrètement, c’est toujours le même designer Ora-ïto qui est à l’œuvre. Enfin, c’est ce qu’on nous dit. Moi, je crois plutôt qu’il s’agit d’un personnage issu des aventures de Tintin. Toujours est-il que les lignes fuyantes sont privilégiées, le minimalisme permet de rendre l’ensemble moins brouillon (même si les écrans LED annihilent tout cela), la déco prestige donne un côté luxe à tout cela (l’habillage lumineux y est pour beaucoup), et les couleurs beaucoup plus sobres que celles du Gaumont Parnasse (côté Parnasse) donnent beaucoup de maturité au lieu. Même les escaliers de sortie ont été soignés (nous sommes loin de ces plexes qui laissent cette dernière voie en décrépitude). Le célèbre tunnel a été rénové. Accès très chouette et complètement atypique. Ils ont aussi gardé le lustre issu de la décoration qui avait été confiée à Christian Lacroix. Il se trouve dans un petit espace détente bienvenu au milieu du labyrinthe des salles. Des banquettes intégrées au mur par-ci par-là sont aussi à signaler. Avant chaque salle un écran LED intégré indique le film, la séance et la disposition des sièges. Les toilettes ne sont pas forcément bien signalées. Une fois trouvées, à l’intérieur, c’est encore le même univers que dans les autres plexes estampillés Pathé. Hyperluminosité, design épuré et toujours des robinets avec détection de mouvement absolument pas pratiques. L’eau gicle partout, et avec les diverses allées et venues le sol est épouvantablement humide et noir de saleté. Pas premium du tout du tout.
Et à l’intérieur de la salle 11, comment ça se passe ?
L’entrée se fait par le fond. Bon point. Nous avons choisi des sièges au premier rang. Ici se trouvent huit sièges longs, c’est-à-dire où nous pouvons étendre nos jambes. Tous les autres sièges de la salle n’en sont pas pourvus, mais il est possible d’actionner un rabat placé sous le siège, qui permet de surélever ses jambes. Les fauteuils sont d’un confort incomparable. En fait, ce sont des fauteuils quasiment normaux sur lesquels s’ajoute sur une couche très molletonnée et d’une douceur quasiment érotique (de la flanelle à ce qu’il paraît). Cet ajout fonctionne un peu comme un surmatelas pour un lit. Il déborde jusqu’à recouvrir l’arrière du dossier où est apposé (brodé ?) un coq impérial à l’effigie de Pathé. Ça, c’est non. Le dossier des sièges est inclinable grâce à quelques boutons intégrés à l’intérieur de l’accoudoir droit. Ces derniers (les accoudoirs) sont assez larges et eux aussi recouverts de cette flanelle ultra-douce. Au bout, nous trouvons un porte-gobelet où se recueillent divers débris de popcorn. J’imagine qu’on ne les nettoie pas régulièrement. Et comme nous l’avions remarqué dans les couloirs qui mènent à cette salle, l’ensemble manque de matériaux nobles. Pourquoi ne pas opter pour du bois pour le dossier des fauteuils ? Pourquoi, dans les couloirs, ne pas opter pour un carrelage antidérapant plutôt que de la moquette ? Et tant qu’on y est pourquoi ne pas prévoir un service en salle comme aux Etats-Unis ? Comme quoi, le premium peut aussi être discount.
Pas de strapontins, donc, dans ces salles. C’est le confort qui prime avant tout. Les sièges sont bien larges et il y a environ 1 mètre entre chaque rangée. Chacun peut étendre ses jambes à loisir. Et pas de problème de dénivelé.
Alors, bien sûr, nous aurions aimé la disparition des blocs lumineux de secours. Pour des raisons de sécurité évidentes ce ne peut être le cas, mais on nous épargne le bloc juste à côté de l’écran, c’est déjà ça. Il se situe plus en retrait sur le côté droit, et lorsque nous sommes placés au premier rang il se place tout à l’extrême de notre champ de vision et devient bien moins gênant. Néanmoins, ils n’ont rien fait pour atténuer son effroyable luminosité, et dès le deuxième rang je pense qu’il doit déjà être très perturbant.
Personnellement, je n’arrête pas de bouger même dans les sièges des plexes les plus confortables. Je vous assure qu’ici pendant près de 2 heures 30, vous êtes véritablement choyés. Et si, comme moi, vous aimez bien replier vos jambes, rien ne vous empêche d’enlever vos chaussures. (Mais on ne fait pas comme chez soi, je rappelle qu’on est au cinéma !) En revanche, pour les autres fauteuils l’inconvénient est qu’on ne peur pas plier ses jambes en les faisant passer sous le siège (à cause du rabat dont nous avons parlé plus haut).
Le plexe a ouvert il y a environ une quinzaine de jour et sent encore le neuf. Plus particulièrement le cuir neuf (là où reposent nos pieds). L’odeur est un peu trop prégnante. La température pourrait aussi s’élever d’un ou deux degrés. Il fait frais.
Au niveau de l’écran c’est du parfait sur toute la ligne. Il est doté de coins carrés et ça, je crois que c’est la première fois que je le vois. Très bien tendu et très bonnes dimensions. Il est assez grand mais pas trop, si bien qu’au premier rang la vision du film est tout à fait convenable, pas du tout insupportable comme nous aurions pu le craindre. C’est bien pensé. Et l’image est exceptionnelle. Cela est sans nul doute le fait de la projection laser. Le piqué de l’image est fabuleux. Les couleurs parfaitement rendues. C’est véritablement ce qu’il se fait de mieux sur le marché. Le gros problème reste encore et toujours la gestion des noirs qui ne connaît aucune amélioration. Les noirs manquent de profondeurs et tirent parfois sur le gris.
Il y a beaucoup plus de choses à redire à propos du son. L’immersion est pourtant l’un des critères majeurs avancés pour développer l’attractivité du plexe. Eh bien, je vais vous dire, l’amélioration n’est pas flagrante. Et pour être tout à fait franc, le concept de l’immersion n’est rien d’autre qu’une vaste supercherie. Bizarrement, un ronronnement se fait entendre lors des moments de silence. Et cerise sur le gâteau, en plein film la soufflerie de l’aération de la salle se fait entendre pendant plusieurs minutes. Drôle d’idée du premium !
En fin de film, les lumières se rallument avant la fin du générique. On part sur une légère violence oculaire, alors qu’une apparition tout en douceur cela se pratique dans beaucoup de plexes et n’est pas compliquée à mettre en place. Et ça, ce serait vraiment premium.
L’expérience se termine et nous repartons par là où nous sommes entrés. En faisant ce chemin en sens inverse, nous remontons le dédale de salles sans croiser de personnel du plexe. La possibilité de frauder et de pénétrer dans une autre salle sans accréditation semble à portée de tous. Pour 18 euros 50 l’entrée deviendrait tout à fait rentable.
Après cela, la question qui reste est de savoir si le premium vaut vraiment 18 euros 50. A vrai dire le premium nous le connaissons déjà. Lorsque les projections sont passées en 4K, c’était déjà du premium sans la dénomination. Les fauteuils duo, la 4DX, le Dolby Atmos, l’Eclair Color, le relief, le CinemasCope, tout cela c’était du premium. Être confortable pour visionner un film, c’est important. Bénéficier d’une qualité de projection optimale, c’est important. Mais ne pas être dérangé par un téléphone portable, c’est tout aussi important. Mais aussi important que ce soit, n’oublions jamais que rien de tout cela ne parviendra à améliorer la qualité d’un film.
La rénovation de ce plexe était quelque chose de nécessaire, mais qui ne doit pas être incluse dans le pack premium. Et malgré cette refonte, le plexe reste froid, impersonnel, commercial. Une fois de plus, nous avons plus l’impression de nous trouver dans un centre commercial (au niveau du hall) ou dans une chaîne d’hôtels (en arpentant les couloirs). Comme beaucoup d’autres plexes, le Pathé Parnasse cache son produit d’appel comme s’il en avait honte. Le cinéma est englouti et renvoyé à un vulgaire produit commercial. Et tout ramène le spectateur à l’état de consommateur.
Le premium, simple idée marketing, est dédié aux salles avec des avantages certains mais qui ne font pas une énorme différence. Les projections en 4K sont déjà très satisfaisantes. Il arrive un moment où la technologie atteint un tel stade que les améliorations ne sont pas substantielles (même si toujours bonnes à prendre). Les sièges de ce plexe apportent une réelle plus-value, mais beaucoup d’autres plexes bénéficient d’une qualité de confort tout à fait convenable. Cela n’a rien de comparable au passage d’un tabouret à un siège confortable et enveloppant. D’autant que l’enseigne aurait encore beaucoup d’efforts à faire pour offrir des services véritablement premium au lieu d’offrir un premium d’apparat.
Sans être factice, tout est un peu gadget, ce qui ne contribue qu’à alimenter la rhétorique de l’expérience. Le Pathé Parnasse est donc l’exemple-même de ces plexes qui réévaluent leur modernité à l’aune de leurs facultés à devenir des parcs d’attraction.
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- Toutes les salles par ordre de préférence :
- MAX LINDER
- CINEMA DES CINEASTES - Salle 2 - Salle 3
- STUDIO 28
- LE BALZAC - Salle 2 - Salle 3
- LES FAUVETTES - Salle 1 - Salle 2 - Salle 3 - Salle 5
- L'ASTREE - Salle 2
- 7 BATIGNOLLES - Salle Sphera
- L'ARLEQUIN - Salle 1
- FORUM DES IMAGES - Salle 30 - Salle 100 (I, II) - Salle 300 (I, II) - Salle 500
- LOUXOR - Salle 1
- LA CINEMATHEQUE FRANCAISE - Salle Henri Langlois
- ETOILE SAINT-GERMAIN
- LE GRAND REX - Grande salle (I, II) - Salle 4
- KATORZA - Salle 1
- ACCATTONE
- LE COLUCHE - Salle 3
- GAUMONT CHAMPS-ELYSEES MARIGNAN - Salle 1
- ESPACE 1789 - Salle Floréal
- REFLET MEDICIS - Salle 2
- LE NORMANDIE - Salle 2
- LES 3 LUXEMBOURG - Salle 1 (I, II)
- 5 CAUMARTIN - Salle 1
- U.G.C. ODEON - Salle 3
- GAUMONT CHAMPS-ELYSEES AMBASSADE - Salle 6
- LES 400 COUPS - Salle 2
- PATHE LA VILLETTE - Salle 14
- PATHE LEVALLOIS - Salle 1 - Salle 2 - Salle 3 - Salle 4 - Salle 6 - Salle 7 (I, II) - Salle 8
- PATHE PARNASSE - Salle 11
- 7 PARNASSIENS - Salle 2
- LE RUTEBEUF
- MK2 BEAUBOURG - Salle 1
- U.G.C. NORMANDIE - Salle 1 - Salle 4
- MK2 ODEON (COTE SAINT-GERMAIN) - Salle 1
- MK2 BASTILLE (COTE BEAUMARCHAIS) - Salle 2
- LUCERNAIRE - Salle 2
- LINCOLN - Salle 1
- LES 4 VIKINGS - Salle 4
- GAUMONT MISTRAL - Salle 5
- STUDIO GALANDE
- MK2 PARNASSE - Salle 2 - Salle 3
- MK2 QUAI DE LOIRE - Salle 3
- GAUMONT OPERA FRANCAIS - Salle 9 - Salle 10 - Salle 12
- U.G.C. GEORGE V - Salle 9
- GAUMONT OPERA PREMIER - Salle 1 - Salle 2 - Salle 3 - Salle 4 (I, II) - Salle 5 - Salle 6
- PATHE OPERA PREMIER - Salle 1
- GAUMONT OPERA CAPUCINES - Salle 1 - Salle 5 (I, II) - Salle 7
- U.G.C. MONTPARNASSE - Salle 1 - Salle 7
- U.G.C. CINE CITE LES HALLES - Salle 1 - Salle 3 - Salle 4 - Salle 6 - Salle 7 - Salle 9 - Salle 10 - Salle 11 - Salle 13 - Salle 14 - Salle 21 - Salle 22 - Salle 30 - Salle 31 - Salle 32 - Salle 33 - Salle 34 - Salle 35 - Salle 36 - Salle 37
- GAUMONT PARNASSE (COTE MONTPARNOS) - Salle 18 - Salle 20
- U.G.C. GOBELINS - Salle 3
- PATHE WEPLER - Salle 1 (I, II) - Salle 2 (I, II) - Salle 3 (I, II) - Salle 4 - Salle 5 dite salle Cyril Hanouna - Salle 7 (I, II) - Salle 8 - Salle 9 - Salle 10 (I, II, III) - Salle 11 - Salle 12
- GAUMONT PARNASSE (COTE PARNASSE) - Salle 3 - Salle 4 - Salle 5 - Salle 7 - Salle 9 - Salle 16
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- Les plexes en italique sont désormais fermés.