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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 10:15

------------  LES 400 COUPS  ------------
---------------  SALLE 2  ---------------

Jeudi 29 septembre 2016, 13h15
AQUARIUS de Kleber Mendonça Filho

 

                C’est dans le centre-ville d’Angers que se niche Les 400 coups, dont l’allure et l’apparence de cinéma de quartier dissimule en fait un véritable plexe de 7 salles.
 

Une enseigne verticale aux néons rouges nous renseigne de loin sur la localisation de ce plexe scindé en deux parties. Celle originelle du côté de l’enseigne (dont le mot « coups » ne s’allume plus) et celle qui se situe juste en face, prolongement de 3 salles suite au succès du lieu.
 

Le nom de ce plexe rend hommage à François Truffaut, chose toujours belle et intelligente qui témoigne d’une volonté de perpétuation de l’esprit cinématographique. Plus qu’un Gaumont Talence Universités, par exemple, vous comprenez ? Et sur le second bâtiment traine une reproduction de la Jeanne Moreau du JULES ET JIM toujours du même réalisateur. Le ton est donné.
 

Le lieu est propre, plutôt bien agencé et pourrait presque passer pour un plexe qui vient d’ouvrir. En fait, le côté enseigne a été complètement rénové cette année. Ceci explique cela. Jeanne Moreau attendra. Sa façade en verre est grossièrement cassée et trouée tout en bas. Peut-être un hommage raté à TIREZ SUR LE PIANISTE
 

A cette heure de la journée, la file d’attente se déverse jusque dans la rue, malgré un hall conséquent qui permettrait à toutes les personnes d’attendre leur tour. Il faut dire qu’une seule des deux caisses est ouverte. Et le second membre du personnel n’ayant pas l’intention de l’ouvrir, il préfère regarder son collègue éprouver les pires difficultés à accéder à la demande d’une cliente. Pour un peu nous nous croirions chez Pathé, ça commence bien !
 

Le hall d’accueil abrite tables et chaises pour permettre au public de patienter. L’intention est bonne même si le tout s’effectue dans un style un peu trop « Habitat » à notre goût. Grandes affiches, panneaux regroupant les critiques des films projetés, (trop) nombreux écrans LCD dont le volume sonore est trop fort, pas de stand confiseries mais deux grosses machines automatiques peu attrayantes. A la caisse, un petit panneau indique le nombre de fauteuils par salle, le nombre de places accessibles aux handicapés, les dimensions de l’écran et l’équipement de la salle (numérique, 35 millimètres et/ou 3D). Ici, les films sont présentés en version originale sous-titrée et c’est bien !
 

L’attente fut très longue (cinq minutes), mais nous arrivons enfin devant le caissier qui ne semble pas si pressé que cela de nous délivrer un billet, même si les personnes continuent d’affluer derrière nous. Un public âgé voire très âgé en grande majorité. Il n’y aura pourtant rien à lui reprocher pendant la projection. Nous remarquons que le personnel de ce plexe est très jeune et uniquement masculin d’après ce que nous avons pu voir. Sans aucun souci de politesse, l’un d’eux n’attendra même pas que le générique de fin se termine pour rentrer dans la salle et vérifier que les précédents spectateurs n’ont rien cochonné. A peine sortis de la salle, nous entendons qu’il annonce l’entrée pour la projection suivante. Nous remontons l’afflux de spectateurs qui veulent bien nous laisser un passage. A la sortie comme à l’entrée, nous constatons que le passage est incessant dans ce plexe. Cela fait plaisir à voir.
 

Notre petit billet carré est sacrément laid. Heureusement, au verso, une petite image reproduit une partie de l’affiche de PINOCCHIO. Direction la salle 2. Seule une quinzaine de personnes s’y sont orientés. Nous avons l’impression que beaucoup d’autres ont opté pour FRANTZ de François Ozon. Peu importe.
 

Des néons verticaux s’accrochent aux murs. Pas très heureux. Les bandes-annonces ont déjà commencé et il reste suffisamment de places pour en choisir une convenable. Dixième rang. Bon strapontin. Confort excellent. Le design tout en rondeur est appréciable. Nous nous sentons bien soutenus, tout en étant agréablement engoncés dans un moelleux de première classe. Rarement nous nous étions sentis si bien dans un strapontin.
 

La salle abrite 108 places et s’étire en longueur. L’écran est coincé tout au bout entre les murs et le plafond. Les strapontins sont de couleur noire (ou bleu marine, difficile de distinguer dans l’obscurité), mais quelques-uns sont gris clair et il y en a même un tout rouge. Cela crée une belle harmonie visuelle. Chaque spectateur dispose d’un espace tout à fait correct. Le dossier de devant est un peu trop proche. Par contre, même si le dénivelé n’est pas exceptionnel, l’écran est suffisamment relevé pour ne pas être gêné par la personne de devant. A condition que celle-ci ne soit pas trop grande.
 

Les fameux blocs de sécurité sont exécrables, vu que l’écran touche les murs de droite comme de gauche. Un bloc à droite. Un bloc à gauche. Ce dernier touche quasiment l’écran. Vous imaginez donc ce que cela implique : halo lumineux directement sur l’écran lors des parties sombres. Même effet (moins prononcé cependant, car le bloc est plus éloigné de l’écran) à l’opposé. Au niveau des premiers rangs, au plafond à droite, un autre bloc a poussé. Il n’indique ni sortie ni toilettes. Juste le plaisir d’être là et de diffuser une lumière verte. What the fuck ? Au niveau de mon rang, toujours en haut à droite, encore un bloc sans aucune utilité faire valoir sa lumière. C’est à pleurer.
 

La projection, elle, n’est pas au minimum syndical et est clairement en dessous de tout. Luminosité bien trop faiblarde pour être juste satisfaisante. Le son n’est pas très joli. Il manque nettement de graves. Et le volume sonore n’est pas du tout assez poussé. Sûrement que le lobby d’un public âgé a fini par avoir raison des compétences professionnelles du projectionniste.

 


 

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