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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 14:30

--  U.G.C. CINE CITE LES HALLES  --
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Vendredi 25 décembre 2015, 20h45
L'HUMOUR A MORT d'Emmanuel Leconte et Daniel Leconte

 

                Braver les dangers et affronter les dragons, voilà le dur sacerdoce auquel je m’astreins régulièrement pour mieux rendre compte de l’état de nos salles françaises et devenir ainsi le garant de vos choix cinématographiques. Rôle ingrat d’un pourfendeur de vérités gravées sur des tablettes en marbre, je veux bien jouer ce rôle qui impose parfois de savoir se sacrifier pendant que d’autres font la fête.
 

Me voilà de garde ce soir-là puisque toute la rédaction de LA LUMIERE VIENT DU FOND a fui pleutrement dans une famille quelconque, comme toutes les familles. Et moi, je me suis toujours demandé à quoi ressemble un plexe le soir de Noël. Il ne devait en rester qu’un, c’était écrit quelque part. Et ce fut moi qui partis en escapade pour vous livrer mon compte-rendu et satisfaire votre curiosité.
 

Non, jamais je n’avais été au cinéma un 25 décembre. Eh bien, cela ressemble exactement à ce que vous pourriez imaginer. L’ambiance n’est clairement pas à la fête. Personne ne pourfend la laïcité. Même pas un sapin de Noël éclairé comme la devanture du Gaumont Opéra Premier. A peine un objet design d’environ 20 centimètres qui symbolise un sapin, traine sur un comptoir. Ni bulles, ni cotillons. Le lieu est étrangement désolé à un horaire qui, d’habitude, fait office de rush.
 

L’entrée de ce plexe, habituellement bloquée par les attentistes et les indécis, est aujourd’hui aussi libéré que le général de Gaulle aurait pu le vociférer. O miracle ! Je n’ai pas besoin de faire la queue pour arriver aux caisses. Deux jolies caissières sont elles aussi de garde, mais dans des rôles moins réjouissants. Je choisis celle qui a l’air de s’ennuyer le plus. J’ai tout prévu, hé hé... Je lui redonne le sourire et je m’éloigne d’elle avec mon précieux sésame (mais très laid) en poche avec le sentiment du devoir accompli. L’étrange idée de ce plexe est d’avoir placé ses caisses au sous-sol, ce qui oblige à revenir à l’étage pour pouvoir accéder aux salles. Pas très pratique, tout ça.
 

Je passe l’entrée où les affiches n’ont plus droit de cité pour informer les spectateurs. Au lieu de cela, ce sont des écrans LCD qui donnent les renseignements nécessaires pour chaque film. Je rentre vite et passe devant le comptoir à sucreries qui est gigantesque et qui est la première chose qui vous crève les pupilles avec ses couleurs multicolores et ses publicités criardes.
 

Un peu plus loin, c’est un jeune homme qui déchire mon billet et qui m’informe de l’endroit où je dois me rendre. Jusqu’ici, je ne peux pas dire que j’ai été dérangé par la foule qui se presse traditionnellement ici.
 

Dans la salle, seulement une dizaine de personnes sont venues communier avec Cabu, Wolinski et toute la bande. Quelqu’un prend ses aises et s’allonge en mettant ses pieds sur le dossier de devant. C’est Noël. Je m’installe en plein milieu mais, de toute façon, on ne peut pas être mal placé dans cette salle. L’écran est très grand pour seulement 112 places, et il envahit la salle de part en part.
 

Cette salle est mal conçue car l’entrée se situe derrière l’écran. Le public vous verra donc arriver. Et cette entrée peut se faire des deux côtés, par des couloirs évidemment éclairés par des blocs de sécurité. Or, ceux-ci ne s’éteignent pas pendant le film et on les distingue très bien. Qui plus est, celui de droite à un impact direct sur l’écran, par le bas. Il l’éclaire d’un orangé subtil. Ce qui est d’autant plus dommage car aucun autre bloc lumineux ne gâche le spectacle. Ce qui aurait pu donner une belle pénombre se trouve gâché par une anomalie tout ce qu’il y a de plus bête.
 

La projection est effroyable. Le film fait une grande place aux témoignages, la plupart du temps filmés par une caméra sur pied qui ne bouge pas. Mais dès qu’il y a du mouvement dans l’image, celle-ci se retrouve balayée par un aliasing qui ne peut pas passer inaperçu. De plus, certains passages du film sont des extraits de vidéos en basse définition et apparaissent à l’écran dans un flou assez ignoble. Mais ce n’est pas fini. L’image souffre d’une distorsion dont je ne connais pas les causes mais dont voici les caractéristiques. L’écran étant incurvé, les lignes horizontales ne suivent pas la courbure en bas de l’écran. Elles restent horizontales, donc non parallèles à la base, ce qui crée un effet de perspective très étrange à l’œil. Alors que le haut de l’écran n’est pas touché par ce défaut.
 

Les strapontins sont très moelleux et presque trop mous, ce qui n’assure pas une projection confortable jusqu’au bout. L’espace pour les jambes, lui, est plutôt correct mais ne vous attendez pas à être spécialement à l’aise. Par contre, vu le beau dénivelé de la salle, aucun risque d’être gêné par une tête trop grande juste devant vous.
 

Et pour finir, les lumières de la salle se rallument très soudainement dès le générique de fin.  J’aime autant vous prévenir que cela pique un peu les yeux.
 

Finalement, dans cette salle, Noël c’est un peu comme tous les jours de l’année : on n'est jamais à la fête.

 


 

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