----------- LES FAUVETTES ----------- Samedi 22 octobre 2016, 14h00 |
Nous voilà de retour dans ce plexe classieux qui ne cesse de nous faire de l’œil avec sa programmation où se côtoient aussi bien exclusivités que classiques du cinéma. Il est donc logique que Les Fauvettes aient réservé une place à un film consacré au cinéma français et plus particulièrement à la place qu’il a joué dans la vie du cinéaste cinéphile Bertrand Tavernier.
Nous retrouvons le lieu comme nous l’avions laissé. Conception d’une pureté très perfectionnée. Le grand couloir d’entrée avec ses écrans LCD magnifiquement disposés. Beaucoup de place dans le hall. Cette fois-ci, ils ont ajouté des cordons de sécurité pour parquer les spectateurs. Triste constat et petite larme versée de voir que Les Fauvettes cède à la facilité des grands plexes.
L’accueil est toujours un atout indéniable du plexe. Le personnel est extrêmement agréable. Une jeune fille est partagée entre la caisse et le bar à sucreries. Il y a un peu de monde, elle ne cesse de faire le va-et-vient. Pourtant, elle reste souriante et calme. Elle répond aux demandes avec beaucoup de chaleur et d’enthousiasme. Et toujours avec un contrôle qui ne semble pas se fissurer malgré le stress qu’elle subit. Elle n’oublie pas de nous indiquer où se trouve la salle. Armés de nos tickets pas beaux du tout, nous montons les marches.
J’ai déjà parlé du ridicule de la possibilité de choisir sa place, il n’empêche que nos places sont réservées et comme les fauteuils sont numérotés dans ce plexe, nous sommes assurés d’être bien placés car, aujourd’hui, nous arrivons tout juste à l’heure.
La salle 2 est la plus petite salle des Fauvettes. Elle n’abrite que 94 places. Le confort y est toujours au rendez-vous. Les vrais fauteuils sont en velours rouge, et vous accueillent avec une souplesse très enveloppante. Leur soutien est aussi ferme que nécessaire, et les trois heures quinze du film ne vous martyrisent pas. Impossible d’être gêné par la tête d’un voisin de devant trop grand. Espace pour les jambes suffisant. Dossier assez haut pour poser sa tête. Porte-gobelet. Tout est prévu pour que l’expérience soit attrayante.
Bien que la salle ne puisse même pas accueillir 100 personnes, elle est suffisamment bien conçue pour ne pas paraître trop petite. D’ailleurs, l’écran semble très grand. Et la qualité de projection est une nouvelle fois superbe. Le 4K est appréciable, même s’il souligne la différence des matériaux que le film utilise. Rien à dire non plus sur le son. Jusqu’à présent les trois salles des Fauvettes que nous connaissons présentent un niveau de qualité exceptionnel.
En ce qui concerne les blocs lumineux de sortie, nous en trouvons deux de chaque côté de l’écran. Le plexe a tout de même fait l’effort de les customiser pour qu’ils dégagent le moins possible de lumière. Nous n’arrivons pas à les oublier en cours de projection car ils rentrent manifestement dans notre champ de vision, mais notons cet effort qui devrait être fait par tous les plexes. Outre cela, un autre panneau lumineux se remarque à la droite de l’écran. Les lettres du mot « toilettes » se détachent en rouge profond.
Mais le plus gros défaut de cette salle, c’est la porte d’entrée qui se situe juste à la gauche de l’écran. De ce fait, tout le public remarque votre arrivée. Une fois placés, c’est encore plus dérangeant car, à chaque fois que quelqu’un rentre, l’entrebâillement de la porte diffuse une lumière très vive qui est issue du couloir. Chaque retardataire (et il y en a eu beaucoup à cette séance) est une agression visuelle dont il est impossible de faire abstraction. De plus, même fermée, la porte laisse passer par le bas un liseré lumineux qui se remarque.
Quant au public qui avait rempli la salle à 90%, il fut très agité. La longueur du film peut expliquer quelques allées et venues. Et encore. Il y a tout de même eu un entracte ! Ce qui est plus impardonnable, c‘est le manque de politesse et l’incivilité des deux personnes qui ont allumé leur portable, l’une pour lire le SMS qu’elle venait de recevoir, l’autre pour connaître l’heure.
Enfin, pour sortir, il est possible de passer par l’entrée (avenue des Gobelins), mais il existe une autre sortie par portes vitrées automatiques qui donne dans la rue Abel Hovelacque. Pour y accéder, nous passons par le grand salon cosy aménagé avec beaucoup de classe et doté d’un grand écran. Idéal pour faire une pause ou simplement papoter, ce qui est le cas de plusieurs personnes qui sortent de la projection. Notez qu’il n’est pas obligatoire de consommer, mais que les prix ne sont pas excessifs.
- Toutes les salles par ordre de préférence :
- STUDIO 28
- LE BALZAC - Salle 2 - Salle 3
- LES FAUVETTES - Salle 1 - Salle 2 - Salle 5
- L'ARLEQUIN - Salle 1
- FORUM DES IMAGES - Salle 30 - Salle 100 (I, II) - Salle 300 - Salle 500
- LOUXOR - Salle 1
- ETOILE SAINT-GERMAIN
- KATORZA - Salle 1
- GAUMONT CHAMPS-ELYSEES MARIGNAN - Salle 1
- REFLET MEDICIS - Salle 2
- LES 3 LUXEMBOURG - Salle 1 (I, II)
- 5 CAUMARTIN - Salle 1
- U.G.C. ODEON - Salle 3
- GAUMONT CHAMPS-ELYSEES AMBASSADE - Salle 6
- PATHE LEVALLOIS - Salle 3
- LES 400 COUPS - Salle 2
- 7 PARNASSIENS - Salle 2
- LUCERNAIRE - Salle 2
- LINCOLN - Salle 1
- GAUMONT MISTRAL - Salle 5
- STUDIO GALANDE
- MK2 PARNASSE - Salle 3
- GAUMONT OPERA PREMIER - Salle 2 - Salle 4 - Salle 5 - Salle 6
- GAUMONT OPERA FRANCAIS - Salle 10 - Salle 12
- MK2 QUAI DE LOIRE - Salle 3
- U.G.C. MONTPARNASSE - Salle 7
- PATHE WEPLER - Salle 1 - Salle 3 (I, II) - Salle 8 - Salle 9 - Salle 10 - Salle 12
- GAUMONT OPERA CAPUCINES - Salle 5
- U.G.C. CINE CITE LES HALLES - Salle 4 - Salle 6 - Salle 7 - Salle 9 - Salle 10 - Salle 11 - Salle 30 - Salle 31 - Salle 32. - Les plexes en italique sont désormais fermés.
- Toutes les salles par ordre de préférence :