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LARA de Jan-Ole Gerster
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YESTERDAY de Danny Boyle
GREEN BOOK de Peter Farrelly
SAUVER OU PERIR de Frédéric Tellier
FLUGPARKEN de Jens Ostberg
THE STONE ROSES : MADE OF STONE de Shane Meadows
NOGLE HUS SPEJL de Michael Noer.
Le classement provisoire :
ZOZEF | 1076 POINTS |
CINEMIK | 838 POINTS |
RONNIE | 625 POINTS |
TITINE | 299 POINTS |
DADA | 0 POINT |
Pour le jeu suivant, voici 20 images. Votre mission est de trouver le titre des films desquels ces images sont extraites.
Chaque bonne réponse vous rapportera 5 points.
Les commentaires sont modérés. Ils ne peuvent être laissés qu'entre 20 heures et 08 heures. Tout commentaire laissé en dehors de ces horaires sera irrémédiablement détruit.
Une seule proposition pour chaque personne et pour chaque image. Fin des propositions le 22 mars à 08 heures.
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(Errol Flynn et Compton Bennett)
----------- LE NORMANDIE ----------- Dimanche 10 mars 2019, 16h45 |
C'est dans une rue parallèle à l’artère principale de Cabourg que se trouve l’unique plexe de cette ville. En cette saison, peu de monde (encore moins, donc, dans cette rue), c’est donc le meilleur moment pour y aller faire un tour.
Du trottoir, le plexe n’est pas très visible. Mais comme la ville n’est pas très grande ce n’est pas une véritable gageure que de se mettre à sa recherche. Arrivés à sa hauteur, ce Normandie s’annonce comme un témoignage d’un temps révolu. D’abord, sa devanture a eu la chouette idée (par manque de moyens ?) de conserver de la place pour arborer les (grandes) affiches des films qui y sont diffusés. Une enseigne tout en néons roses exploite sans avertir de quoi que ce soit le nom du plexe. Et quelques feuilles A4 pliées en 3 annoncent dans une monochromie très bleutée, le programme de la semaine. Tout cela ne nous rajeunit pas, mais ce n’est pas pour autant que le plexe paraît désuet.
L’entrée se fait sous des couverts et il faut traverser un hall d’accueil inexploité (si ce n’est pas encore quelques affiches et autres documents informatifs) pour arriver à la caisse. Et déjà plusieurs personnes s’y sont donné rendez-vous. Il faut dire que le plexe compte deux salles, et ils ont eu la riche idée de faire démarrer les séances au même horaire. Heureusement, la dextérité du jeune homme en caisse permet de ne pas perdre patience. Le seul souci c’est qu’il paraît complètement désenchanté, ne témoignant aucune sympathie et se gardant bien d’afficher le traditionnel sourire figé de bon aloi. Qu’à cela ne tienne, il ne nous demande même pas notre preuve pour bénéficier du tarif réduit et nous délivre un petit ticket carré pas folichon au recto, mais qui a le bon goût de proposer au verso l’image d’un acteur en noir et blanc (Gaspard Ulliel en l’occurrence).
Bien que ce plexe soit resté à dimension humaine, rien n’est agencé pour que les spectateurs se retrouvent ou que les cinéphiles puissent prolonger l’aventure. Directement face à la caisse se trouvent l’entrée des deux salles, et tout à la droite de la caisse un stand de sucreries faisant la part belle au pop-corn. Sans être trop agressif pour les pupilles, soit dit en passant.
Vous noterez que les tarifs de ce lieu sont tout à fait accessibles. Plein tarif : 7,50 euros et tout un tas de réduction pouvant faire tomber le prix du billet jusqu’à 4 euros. De plus, le plexe a été aménagé et les salles sont désormais accessibles aux personnes handicapées.
La salle 2 dispose d’un écran de 9 mètres d’ouverture et de 106 strapontins. Malheureusement, ce jour-ci seulement une petite quinzaine de personnes se trouvaient dispersées dans le fond de cette salle.
Première surprise, les fauteuils sont excellents. Un dossier bien droit, suffisamment haut. Une assise confortable, avec beaucoup de tenue. Une place suffisante pour les jambes.
La qualité de projection est tout à fait satisfaisante. Evidemment c’est du numérique. Le contraste est un peu faiblard mais pas vraiment gênant. Le son est bien calibré, avec de beaux effets là où nous étions placés, c’est-à-dire en plein milieu de la salle.
Tiens, là aussi une énorme sonnerie importune provenant d’un téléphone portable est venue rayer le film vers la fin !
A part ça, c’est assez rare pour être signalé, le film commence à l’horaire annoncé. Aucune bande-annonce. Eh bien c’est beaucoup mieux comme ça. Si les gens sont à l’heure quand ils vont prendre un train, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas en être de même au cinéma !
Bon, les lumières se rallument dès le générique de fin, mais on ne peut pas en demander trop non plus.
Nous avons aussi particulièrement apprécié la pénombre de la salle. Les blocs lumineux sont au nombre de trois. Le plus dérangeant se trouve à droite de l’écran et indique la sortie de secours. C’est celui qui perturbe le plus la projection. Les autres sont au plafond. Le premier se situe au-dessus des premières rangées, et l’autre vers le fond de la salle. Là où ces trois blocs dans leur état originel auraient complètement détruit l’obscurité de la salle, ici ils ont été customisés pour diffuser le moins de lumière possible. Recouverts de ruban adhésif noir ils ne laissent passer qu’un minimum de lumières, ce qui évite à nos regards d’être constamment happés par eux. Et du coup, l’atmosphère opaque de la salle n’en est que faiblement impactée. Dans le même esprit, les lumières qui ornent les marches de chaque côté des fauteuils, sont tout aussi faibles et contribuent aussi à ne briser qu’un minimum l’obscurité nécessaire.
Le Normandie est un plexe classé « art et essai », ce qui ne l’empêche pas de programmer GREEN BOOK ou RALPH 2.0. Point de cinéma exigeant par ici, mais une logique d’exploitation tout à fait conventionnelle. L’endroit n’est d’ailleurs conçu que d’un point de vue fonctionnel. Une grande partie est totalement inexploitée, la dominante « cinéma » voire « cinéphilie » n’étant pas un ressort dynamique pour les propriétaires du lieu. Malgré de chouettes efforts portés sur le confort de la salle, il n’en reste pas moins que le spectateur est avant tout considéré comme un consommateur. Malgré ses qualités, le Normandie calque ses accords parfaits sur les mastodontes de l’exploitation cinématographique. Une uniformisation qui engendre la banalité puisqu’elle n’apporte aucune plus-value.
851 points | ZOZEF |
732 points | KENNEBUNKT |
207 points | RONNIE |
82 points | CINEMIK |
57 points | HAMLET |
48 points | TITINE |
35 points | DADA |
18 points | ODOMAR |
14 points | CYRILLE |
11 points | JIPE |
8 points | SAMOM |
7 points | RASPOU |
Le classement provisoire :
ZOZEF | 1076 POINTS |
CINEMIK | 838 POINTS |
RONNIE | 625 POINTS |
TITINE | 299 POINTS |
DADA | 0 POINT |
Voici quelques seconds rôles du cinéma français. Si vous trouvez leur noms ainsi que le film dont est extraite chaque capture d'écran, vous gagnerez 5 points.
Les commentaires sont modérés. Ils ne peuvent être laissés qu'entre 20 heures et 08 heures. Tout commentaire laissé en dehors de ces horaires sera irrémédiablement détruit.
Une seule proposition pour chaque personne et pour chaque image. Fin des propositions le 21 mars à 08 heures.
Le classement provisoire :
ZOZEF | 1076 POINTS |
CINEMIK | 838 POINTS |
RONNIE | 625 POINTS |
TITINE | 299 POINTS |
DADA | 0 POINT |
Pour le jeu suivant, voici 20 images. Votre mission est de trouver le titre des films desquels ces images sont extraites.
Chaque bonne réponse vous rapportera 5 points.
Les commentaires sont modérés. Ils ne peuvent être laissés qu'entre 20 heures et 08 heures. Tout commentaire laissé en dehors de ces horaires sera irrémédiablement détruit.
Une seule proposition pour chaque personne et pour chaque image. Fin des propositions le 20 mars à 08 heures.
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