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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 00:18

28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 20:00

            Le classement provisoire :

 
DADA 2088 POINTS
ZOZEF 1814 POINTS
TITINE 1757 POINTS
CINEMIK 1595 POINTS
ODOMAR 1023 POINTS
RONNIE 973 POINTS
 
 
 

            Voici les oppositions pour cette huitième journée :

TITINE vs. ZOZEF
RONNIE vs. CINEMIK

DADA vs. ODOMAR.

            Les commentaires sont modérés. Ils ne peuvent être laissés qu'entre 20 heures et 08 heures. Tout commentaire laissé en dehors de ces horaires sera irrémédiablement détruit.

            Un seul commentaire pour chaque personne. Fin de la journée et donc des propositions : le 04 juin à 08 heures.

 

 

            Et les questions :

 

1. 2018 : ces films sont sortis en France l'année dernière. Retrouvez leur titre (1 point pour chaque image)

1.



2.



3.



4.



5.



6.



7.



8.

 

 

2. LA SURPRISE DU CHEF : Comme personne n'a trouvé la bonne réponse lors de la précédente journée, je vous donne le nom de l'homme en question : Jacques Dutronc. A vous maintenant de me dire pourquoi, mais pour la moitié des points.

 

 

3. THE PLACE TO BE : (1 point pour la ville et 3 points pour le film)

THE PLACE TO BEE

 

 

4. REPLIQUE (3 points)

Je ne coucherais pas avec une fille que je ne ferais pas jouir. Autant poser des questions dans une lettre.

 

 

5. GRAND LUXE : retrouvez le titre de ces 10 films (1 point par bonne réponse)

1.



2.



3.



4.



5.



6.



7.



8.



9.



10.

 

 

6. LA SEQUENCE DU SPECTATEUR (2 points)

 

 

7. LA SECTION SPECIALE (3 points)

LA SECTION SPECIALE

 

 

8. BLIND TEST (1 point pour chaque extrait)

1.
 
 
2.
 
 
3.
 
 
4.
 
 
5.
 

 

 

9. DEVOIR DE MEMOIRES (1 point)

            Eté 1983. Je vais essayer de me souvenir, dans le désordre. Demain, je vais apprendre l’anglais, je m’inscris à Berlitz. La vie continue, je dois me dépêcher. J’ai l’impression que ma vie commence. Il n’y a pas longtemps que je pense à la mort. Jusqu’à l’âge de cinquante ans je n’y pensais pas. Je dois mourir mais comment? Lentement? J’ai du sucre dans le sang. Ou bien brutalement? Il faut mourir et vivre encore. Il faudrait écrire ses mémoires une fois mort. Je vais essayer de me rappeler à quoi je pensais avant, avant de penser à la mort. Je veux vivre encore.

 

            J’ai dû donner des coups de pied dans le ventre de ma mère. Tout petit, je donnais déjà des coups de pied. J’ai été un enfant très vivant, je le suis encore. J’ai encore envie de donner des coups de pied. La vie m’amuse encore.

 

            Je peux me rappeler, je vais essayer. Je ne voudrais pas raconter, je voudrais dire ce que je pense aujourd’hui de ce que j’étais hier, ce que je pense d’aujourd’hui, et demain?

            Je me suis bien amusé, je m’amuse encore, je voudrais bien encore m’amuser. Avec quelle énergie je me suis amusé! Je ne pensais qu’à m’amuser, quand je n’étais pas triste. Mon père aussi, et maintenant mes enfants.

 

            Je fume trop. Il est quatre heures du matin, j’ai envie de la compote de brugnons et de mûres qui est dans le frigidaire. Je vais la manger. J’ai toujours eu des envies. J’ai rarement résisté. Quelle chance d’avoir envie, d’avoir toujours des envies nouvelles et de pouvoir les manger. Des envies nouvelles ou les mêmes qui reviennent. Je n’ai même jamais essayé de résister. On ne m’a pas appris à me retenir. C’est plus tard que j’ai compris qu’il falait parfois se retenir. Il y a des envies qui font souvent mal aux autres. Pour soi, il y a des risques d’indigestion. C’est bon d’avoir faim et de manger.

 

            Je suis né Passage du Désir, et j’en ai eu. J’en ai encore.

 

            Mon père a cru en moi dès qu’il m’a vu dans mon berceau. Mon père disait: « Je souhaite à tous els enfants d’avoir un père comme moi et une mère comme la tienne. » C’est vrai. Je souhaite à tous les enfants d’avoir un père comme mon père et une mère comme la mienne. Je ne suis pas sûr d’y arriver. Je suis même sûr que je n’y arriverai pas.

            Avant, quand je pensais à mon père, je pleurais. Aujourd’hui, je ne pleure plus.

 

            Ensuite nous avons habité 49, faubourg Saint-Denis, trois pièces cuisine, c’était plus grand. Une confiserie faisait l’angle à gauche de la porte cochère. C’est sûrement là que mon diabète a dû commencer. Je vais mourir dans mon sucre. Ce sera peut-être doux. Je me rappelle de mon grand-père, juif traditionnel avec redingote noire, chapeau noir et payès. Il m’apportait toujours des pipes en chocolat, m’emmenait avec lui à la synagogue à Saint-Paul. C’était encore un amusement pour moi. Il est mort pendant la guerre et je n’ai jamais fait ma bar-mitsva. Après mon grand-père, la foi a disparu dans la famille.

 

 

10. THE LAST ONE (1 point)

THE LAST ONE

28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 19:00

ANITA EKBERG

28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 11:09

QUESTION : Dans L’AVION de Cédric Kahn, quel cadeau Roméo Botzaris s’attend-il à ce que son père lui offre pour son anniversaire ?

 

28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 01:05
CLASSEMENT
835 points ZOZEF
700 points KENNEBUNKT
202 points RONNIE
82 points CINEMIK
57 points HAMLET
48 points TITINE
35 points DADA
18 points ODOMAR
14 points CYRILLE
8 points SAMOM
7 points JIPE
  RASPOU

 

 

27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 19:00

ANJELICA HUSTON

27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 13:11

Classement :

752 points : LASINGLA
386 points : TITINE
261 points : ODOMAR
155 points : CINEMIK - RONNIE
141 points : BEHEMOTH
125 points : FRISCO
120 points : ZOZEF
95 points : ZELDER
84 points : TOUTDU
71 points : CRE
59 points : LIMBO
44 points : ABORIGINAL
38 points : SAMOM
36 points : LE SEB - DON LOPE
35 points : GUCHO
34 points : LEMMY
30 points : CYBERFRED
28 points : RAYMONDE
26 points : DIRTYDIETZ
24 points : AKARIZA
21 points : HAMLET
20 points : JEFF
19 points : MOVIE
16 points : BILLY
14 points : KENNEBUNKT
13 points : HARVEY BOLLOCKS - STONI
12 points : SIMON - WEPETE PRIEST - DADA
11 points : TIGNASSE - CYRILLE
10 points : MANUE LA CLOCHARDE
8 points : SADMAN
7 points : TWIG - LOMOK - KIRDEC
6 points : LEF'
5 points : NADINE - MC MURPHY - SEB - ISA
4 points : GREG - MARIAQUE - MISS_PAPATTE - JP13 - TWAITS - LE BRU - GNOUCHY
3 points : CHRIS - UN VISITEUR - MAX - BIGBOBBO - KSCHOICE - MAXLAMENACE_89 - ANONYMOUS - JOE GILLIS
2 points : COLUMBOY - ANNE - DICK LAURENT IS DEAD - AGNES - LIBERTY
1 point : DR. DEVO - WAKINOURS - GRIBOUILLE - LARCHANGE - MOULINVERT - JUL13N - ALEX - MIMI - ADVER - MALTASARD - FLESH GORDON - MIK@ - RIDDICK - DARKO - SONIC ERIC - PANDORA - JUL - CAINE78 - YANN - ZOIC - RASPOU - ALBIREO


QUESTION : Que font les élèves du film LA REVOLUTION SILENCIEUSE pendant un cours, et qui sera à l’origine des problèmes qu’ils rencontreront tout au long du film ? [Une réponse précise est demandée]
 

27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 00:00

26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 19:05

------------  LE GRAND REX  ------------
----------  GRANDE SALLE  ----------

Dimanche 19 mai 2019, 20h00
ROCKETMAN de Dexter Fletcher

 

Nous avons rendez-vous ce soir dans ce qui est annoncé comme la plus grande salle de cinéma du monde. Rien que ça ! Et on y trouve aussi le plus grand écran d’Europe. Mais ce n’est pas pour nous ce soir, nous allons y revenir.
 

Nous voici donc à l’angle du boulevard Poissonnière et de la rue Poissonnière. Qu’y a-t-il de plus beau qu’un plexe à l’angle d’une rue ? Et cet extérieur pourrait être le plus beau qui soit s’il n’était défiguré par les innombrables barrières qui enserrent l’entrée du plexe, ainsi que par l’immense et névrotique écran lumineux qui orne sa façade.
 

Drôle de paradoxe que d’être invités dans ce plexe qui abrite la plus grande salle du monde, nous venons de le dire, et d’être obligés de s’insérer dans une file d’attente située à l’extérieur du plexe ! C’est ici que se fait le contrôle des invitations et non à l’intérieur, où se trouvent les caisses. Il faut dire que, ce soir, c’est un peu particulier. Il s’agit d’une avant-première transformée en véritable événement. D’habitude, nous avons accès au hall d’accueil pour pouvoir prendre nos billets. Il faut tout de même dire que celui-ci n’est pas grand, ce qui fait qu’il n’est pas rare même en temps normal que l’affluence se retrouve sur le trottoir. Ce qui est d’autant plus étrange car, une fois les caisses franchies, nous débouchons sur un espace bien plus grand. Et devinez à quoi il sert… A créer des files d’attente de personnes soucieuses d’acheter à l’ostentatoire stand à sucreries. Et si cela ne vous suffit pas, vous en trouverez encore aux étages.
 

Le Grand Rex organise très souvent ce genre d’évènement. Que ce soit pour des soirées thématiques ou pour des avant-premières. Disons même que ce sont un peu plus que des avant-premières. Ce sont carrément des shows. Ce soir, avant le film c’était concert, quiz, karaoké, avec débauche de moyens (hôtesses aux blousons à l’effigie du film, distribution de lunettes, animateur-chauffeur de salle, show filmé et retransmis en direct sur l’écran, diffusion en direct des messages publiés sur les réseaux sociaux, canons à confettis métalliques etc.) Ce qui nous est proposé est un énorme divertissement, où tout est fait pour plonger le public dans une sorte de transe, d’hypnose par suffocation. Tous les curseurs sont poussés à fond. Musicadonf, rythme effréné de la soirée, animation épileptique et toujours en recherche de bonne humeur, bonne ambiance assurée, spotlights version boîte de nuit etc. C’est une soirée complète à laquelle nous sommes conviés, comme cela se faisait autrefois lorsque les plexes étaient encore des cinémas. Et le Grand Rex est probablement le meilleur endroit dans Paris pour mener à bien ce genre d’action. Ce plexe draine un public jeune et très populaire qui se retrouve dans l’animation de cette soirée. L’alliance entre le public et le maître de cérémonie se fait par une vulgarité très premier degré et une succession de flatteries de bas étage. Dans la salle, la mayonnaise prend tant et si bien qu’on a l’impression de se retrouver dans une immense salle des fêtes où tout le monde entre et sort dans une sorte de cohésion fictive qui crée un lien bon enfant. La légèreté, l’ivresse de l’excès, l’euphorie et la recherche constante du sourire sur toutes les lèvres contribuent à instaurer une gaieté de bon aloi. Les gens se parlent, la musique emplie les couloirs du plexe, le personnel diffuse de la complicité… Il y a là une communion qui fait plaisir à voir et qui se fait trop rare aujourd’hui. Sauf que… il n’est jamais question de cinéma ! Et cette manifestation n’est autre qu’une grande opération de marketing. Vous connaissez l’adage : « Si c’est gratuit, c’est toi le produit ». En lieu et place d’une plaque tournante où le lien social serait créé autour de la composante cinéma, la sommation constante au fun et à l’amusement n’est là que pour générer une attitude positive. Ce plaisir procuré est censé contaminer celui que l’on doit éprouver pour le film. En espérant, bien entendu, que vous saurez relayer votre ravissement sur les réseaux sociaux puisqu’on vous flatte en vous nommant « influenceurs ». Stratégie bien huilée et totalement efficace. The times they are a changin’, comme disait le poète.
 

La salle dans laquelle nous pénétrons compte une corbeille et un deuxième étage, mais nous nous installons à l’orchestre. Nous ne les avons pas comptés mais on nous a certifié 2702 places ! Orchestre et corbeille bénéficient de larges sièges en cuir (smiley triste) très confortables qui épousent parfaitement la forme du corps. C’est vraiment très agréable. Beaucoup d’espace. Pas de problème de jambes. Dossier malheureusement pas assez haut pour appuyer sa tête. Et peut-être que ce n’est pas plus mal car la dénivellation de la salle est à peine sensible, et il vaut mieux ne pas avoir quelqu’un de trop grand devant soi.
 

C’est dans cette salle que se trouve donc le plus grand écran d’Europe qui se nomme le Grand Large (25 mètres sur 12). Ecran absolument gigantesque sur lequel nous avons vu peu de films, mais à chaque fois ce fut une expérience faramineuse. Rappel d’une sensation d’écrasement hypnotique. Mais ce soir, pas de Grand Large. Ce sera le petit écran : 17 mètres sur 7, excusez du peu ! La projection en numérique est logiquement très belle mais c’est surtout le son qui fait la différence. L’immensité du lieu promet diverses ambiances et une belle résonance des graves qui rappelle le son du Louxor, par exemple. Là, évidemment, aucun équipement home vidéo ne peut rivaliser. Vous profitez de plusieurs dimensions sonores. C’est très enveloppant et assez scotchant. Ajoutez à cela une puissance sonore vertigineuse et vous voilà plongés dans le film en moins de temps qu’il ne vous en faut pour dire tarte aux myrtilles.
 

Dans la salle, comme le public a été chauffée pendant un long moment, les esprits sont encore dans l’euphorie quand le film débute. Mais l’atmosphère reste joyeuse et détendue. Etonnamment, tout ce petit monde se calme très vite et la projection se poursuit dans une ambiance tout à fait normale. Aucun écran insupportablement éclairé n’est venu la perturber dans le périmètre où nous nous trouvions. Pas non plus de bloc lumineux intempestif. Le seul qui est là se trouve sur la droite de l’écran mais assez excentré. Il ne perturbe donc pas le film. De plus, ils ont eu la bonne idée d’en atténuer considérablement la luminosité.
 

Cette grande salle se distingue aussi des autres par une décoration de style méditerranéen pas forcément de notre goût, mais subtilement agencée de sorte qu’il se dégage de cette salle une subtile harmonie. Une arche surplombe l’écran (le Grand Large dissimulé dans le plafond lui passe devant quand il est déployé) et le plafond est une magnifique voute étoilée. Tout cela a contribué à classer ce plexe monument historique en 1981.
 

Aujourd’hui, le Grand Rex continue à être extrêmement vivace. Il cherche à attirer le maximum de public et privilégie donc les films à grand spectacle et/ou à grand public. Mais son principal défaut reste son refus d’accueillir les films en version originale sous-titrée en français (exception faite pour les événements comme celui de ce soir). Au fil des ans, il est devenu le témoin du rôle détourné que l’on demande au cinéma de jouer : être un produit de consommation comme un autre, quand ce n’est pas d’être un simple produit d’appel.

 


 

26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 19:00

ROMAN POLANSKI